Friday, October 17, 2025

Par où commencer?

 En mode tâtonnements bien sûr. Commencer par exemple par ce titre d’un article du 27 août 2025 Le Monde AFP :


Tokyo : dix jours à plus de 35 °C, une vague de chaleur qui alerte sur l’impact du changement climatique au Japon


Ce titre tout comme l’article est une information qui participe à la désinformation/évitement des faits tangibles, vécus, et surtout à même d’aider à prendre la mesure des choses, et des mesures de protection de soi et des autres. Au final, il n’y a pas eu 10 jours mais quelque chose de l’ordre de 3 mois d’affilés avec des chaleurs précoces dès la seconde moitié de juin, puis le cagnard et l’humidité éprouvante dès juillet, et ce jusqu’autour du 20 septembre. Les statistiques publiques de l’Agence Météorologique Japonaise sont très claires sur ce scénario récurrent. Il n’y a rien de nouveau. Qui du Liechtenstein?

Dans l’article de l’AFP, médiocre avec aplomb comme un politicien, pas une fois n’est mentionné que :

- Cette température ne signifie rien sans la factorer avec un fait majeur de la chaleur estivale continue et sans répis durant presque trois mois du taux d’humidité. En journée, 35 degrés, c’est 43 ressentis, c’est à dire qu’une tenpérature proche du corps humain est en réalité ressentie comme une fièvre mortelle, fièvre qui selon les conditions physiques, physiologiques, l’âge et certaines maladies multipliants les risques, est déjà intenable et dangereuse.

Le plus de 35 degrés, c’est plus précisemment 38 au bas mot, à l’ombre. A 38, la température ressentie avec une humidité qui caracole en permanence et sans répis à plus de 75% de jour comme de nuit, se situe dans les 45 à 47 degrés. Si 45 degrés, même jeune et vaillant, vous êtes à terme mort en l’absence d’action urgente. Heureusement, il y a pour beaucoup la clim.

Dans ce carnet, je vais tenter de coucher sur le papier numérique des notes, liens vers des ressources et considérations sur la canicule, et pas seulement la canicule tokyoïte estivale récurrente, mais plus largement sur des questions sociétales d’un point de vue de parfait amateur se situant en plein dans les catégories à risque léthal, c’est à dire en tant que cobaye involontaire, un sujet conscient et inquiet de ce que la canicule annuelle est porteuse en terme d’échéance se rapprochant. La canicule tue même dans une ville au taux d’installation d’air conditionné très élevé comme Tokyo. Elle tue à petit feu ou plus vite. Elle exacerbe des symptômes dont les retombées ne s’estompent pas comme les informations sur la canicule qui disparaissent de l’écran dès la première bise automnale venue, mais s’accumulent incidieusement comme les années. Sur ce point comme sur tant d’autres, les médecins sont dépourvus de conscience tout comme le citoyen lambda moyen. La conscience pour éclore et ne pas la perdre se travaille. Dont acte.

Ce samedi 18 octobre 2025 à Tokyo, il m’est possible d’énoncer avec aplomb et sans le moindre doute que dans exactement 8 mois, le 18 juin 2026, les premiers signes de la prochaine canicule qui va tomber comme une chape seront déjà présents dans le ressenti, les bulletins météo et les rengaines des recommandations de boire beaucoup et se protégér. 

Lien :

Science Advances - 8 May, 2020

Future heat-related mortality in Europe driven by compound day-night heatwaves and demographic shifts

Et bien d’autres. Chercher “heat and humidity” dans Google Scholar.



Par où commencer?

 En mode tâtonnements bien sûr. Commencer par exemple par ce titre d’un article du 27 août 2025 Le Monde AFP : Tokyo : dix jours à plus de 3...